Les activités aériennes de loisir (parachutisme) et touristiques (tour du golfe en hélico) génèrent des nuisances graves au dessus des communes du Golfe du Morbihan.
Début avril 2021, les élus de Vannes Agglo, qui ignorent l’urgence climatique, ont voté pour le développement des activités de l’aéroport de Vannes-Meucon : 300 à 1300 vols/an au dessus de nos tètes – notamment avec des lignes à destination de Belle-Ile ou Brest – en offrant 3 millions d’euros d’argent public, à l’entreprise privée Sealar. La plupart des maires de l’agglo ont voté pour la dégradation de l’environnement et l’augmentation des nuisances sonores. Pour mettre nos élus en face de leurs responsabilités et les obliger à la cohérence dans leurs choix, mobilisons nous – Rejoignez l’association
Le vol Vannes-Belle ile illustre parfaitement l’ambition de GMVA. Certes, les élus n’ont pas été directement à l’initiative de ce vol mais le message envoyé aux compagnies aériennes a permis à la compagnie Finistair de mettre en place ce vol en mai 2021 à raison de 2 rotations par semaine. Il s’agit du vol le plus court en France: 60 km en 20 minutes.
La loi climat et résilience votée en avril 2021 interdit les vols si un trajet en train peut se faire en moins de 2h30. Le trajet Vannes-Belle Ile n’entre malheureusement pas dans ce cadre.
Dans la même journée, l’avion de 8 places fait le trajet suivant :
-10h40 : Brest → Belle ile = 150 km
-12h00 : Belle ile → Vannes = 60 km
-13h30 : Vannes → Belle Ile = 60 km
-14h20 : Belle Ile → Brest = 150 km
Pour des trajets si courts, est-ce une si grosse contrainte de prendre une voie terrestre qui va générer 4 à 5 fois moins de pollution et de bruit ?
